Page
Menu
News
Vous êtes ici :   Accueil > CIRIG > Pourquoi le GANT ?

Pourquoi le GANT ?

L'objet principal de nos recherches est le gant.
Les questions que nous nous sommes posées par rapport à cet objet ont été les suivantes :

  • Qu'est-ce qu’un gant ?
  • Qu'est-ce qu’un gant de Grenoble ?
  • Quelles sont les spécificités de la ganterie grenobloise ?
  • Comment fabrique-t-on un gant ?
  • Où fabrique-t-on le gant ?
  • Qui le fabrique ?
  • Qui le porte ?
  • Qui le portait ?
  • Pourquoi ne le porte-t-on plus ?
  • Etc.

Le gant, objet d’art industriel : le domaine de la ganterie a évolué à la fin du XIXe siècle du stade artisanal au stade d’une industrie florissante. Le gant a été l’objet de dépôts de nombreux brevets dont nous connaissons les plus importants, car nous avons la chance d’habiter la ville où ont vécu des inventeurs d’envergure internationale.

Le gant, objet d’art : objet esthétique et fortement dépendant des goûts de l’époque, conçu par des ouvriers qualifiés et spécialisés, par des créateurs anonymes ou par des artistes comme Marguerite Cottave-Berbeyer, le gant de Grenoble était réputé de « qualité inégalable », summum du raffinement et du bon goût.

Le gant, objet symbolique et culturel : faisant partie de nombreux rituels, il a joué son rôle dans le couronnement des Rois de France. On transmettait l’héritage et les terres avec le gant. Enfin, on tuait, à la Cour des Rois, avec des gants empoisonnés.
Dans notre langue nous avons gardé beaucoup d’expressions où le gant a sa place (« jeter le gant », « relever le gant », « changer comme de gants », « va comme un gant », « avoir le gant de quelqu'un », « boîte à gants », etc.). L’histoire mondiale du gant est passionnante et mérite d’être connue.

Le gant, objet social : il reflète les moeurs et la hiérarchie sociale - jusqu’à la Première Guerre Mondiale les femmes ne sortaient pas sans gants ni chapeau. L’essor de l’industrie du gant a vu émerger les grands patrons et les grandes fortunes. Le fossé entre les ouvriers et les patrons s’est creusé concomitamment au développement de l’industrie.

Le gant et la mémoire ouvrière : les témoignages, les photos, les écrits de cette époque représentent un patrimoine « immatériel » riche et fragile. Les témoins de cette époque révolue de « l’âge d’or » de la ganterie grenobloise s’en vont un par un. Les écrits sont rares et la plupart des archives ne sont pas accessibles au grand public.

La création du CIRIG permettrait d’atteindre les objectifs fixés par l'ASP2G de la façon la plus adéquate et de clarifier sa démarche. L'originalité de la démarche de l’ASP2G est, dans le cadre du CIRIG, de pouvoir ainsi conjuguer les travaux de recherches théoriques avec les travaux pratiques permettant de comprendre les techniques industrielles de l'époque. Ces travaux pratiques seront assurés par des professionnels bénévoles, adhérents de l'ASP2G.

L'« Atelier de la ganterie », une composante indispensable du CIRIG, va être créé dans le but d’une meilleure compréhension du fonctionnement des grandes manufactures de gants et des procédés industriels qui ont fait la renommée internationale de la ville de Grenoble.

Page
Menu
News
Page
Menu
News

Powered by CMSimple | Template by CMSimple | Login